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11 novembre 2011

Pas de conférence d'Alain soral pour le moment...

  Chers camarades,

Nous avons régulièrement parlé soit sur ce blog, soit directement avec des militants ou des sympathisants de la tenue d'une conférence d'Alain Soral en fin 2011. Sachez que celle-ci n'aura pas lieu et nous n'y sommes pour rien. En effet nous avions un projet de conférence presque finalisé, mais la direction nationale d'E&R pense que le contexte très délicat de Toulouse (pressions politiques diverses) ne permet pas de garantir une conférence sans incidents.

Nous en sommes évidemment les premiers déçus. Toutefois nous ne désespérons pas qu'une conférence ait lieu prochainement à Toulouse, car des opportunités devraient arriver.

Romain pour E&R Midi-Pyrénées

21 septembre 2010

Errare libertarum est

 

 

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    Il est des adversaires politiques dont il n'est pas la peine de défaire leurs arguments mais au contraire de les diffuser... pour les combattre. Ainsi le sieur Claude Guillon, écrivain français né en 1952, communiste libertaire. Célèbre pour la publication polémique de « Suicide, mode d'emploi », il a également publié « Pièces à conviction », dont certains passages relayés par le fanzine libertaire «Apatrides », sont un plaidoyer pour la pédophilie [1] !  Le but de cet article n'est pas d'opposer des arguments à ce texte car cela lui donnerait un semblant de début de légitimité; mais plutôt de démontrer que les idées libertaires sont moribondes au point de devoir transgresser tous les interdits afin d'exister encore.

A quand le « pédophiles de tout pays: unissez-vous »?

    Hormis le contenu, absolument scandaleux, la première chose qui saute aux yeux dans ce texte est l'absence complète d'idées au profit de vagues sympathies. Le fil conducteur de l'argumentation est donc la liberté sexuelle totale au nom … de la liberté. Peut-on prôner la liberté de jouir avec des enfants comme on peut prôner la liberté pour l'Euskadi ou Jean Marc Rouillan; c'est-à-dire considérer le fait d'abuser d'un enfant comme un acte progressiste militant ? Refuser ce droit est-il vraiment un acte fasciste?

Makhnovchina mon amour

    Ce texte est révélateur du piètre niveau de débat qui règne chez les libertaires. Leurs positions n'ont guère varié depuis un siècle et voyant du facisme partout, ils ne débattent bien souvent qu'entre eux. Des auteurs comme Claude Guillon en arrivent alors à écrire ces horreurs, persuadés sûrement de la légitimité de leur propos. Le but serait-il la transgression sans limite pour choquer les lecteurs équilibrés, considérés comme des réactionnaires ? Dans ce cas, l'auteur joue avec le feu, car l'apologie de la pédophilie peut créer un déclic chez le pédophile latent.

Rite et respect VS Pédophilie?

    Claude Guillon pense qu'il n'est pas plus traumatisant pour un enfant d'avoir un rapport sexuel que de manger à heure fixe, ou d'obéir à un maître d'école. Ainsi met-il au même niveau un travail structurant qui permet d'intégrer un enfant dans un groupe social à travers le respect, et une activité sexuelle violente réprimée par la loi. Dialectiquement parlant, il compare donc respect et pédophilie comme deux mêmes fonctions éducatives. Au delà de la malhonnêteté de cette juxtaposition des arguments, Claude Guillon considère-t’il vraiment les rapports sexuels sur mineurs comme une initiation bienfaitrice?

Libertaires, déphasés sociaux

    On peut penser que l'auteur a écrit ce texte dans le but de donner un point de vue à contre courant, donner une vision rebelle à ces écrits, une sorte de figure de style. Mais à l'heure où le sexe est vanté par l'économie du marché, dans tous les programmes tv, à chaque coin de rue; parler de sexe ne serait-il pas consensuel ? Et faire un texte évoquant le sexe avec des enfants, n'est-il pas une façon d'aider le capitalisme à faire tomber les derniers tabous des li-li-bo-bo afin de pouvoir vendre l'invendable … l'enfance.

 

[1] Lien vers les textes de Claude Guillon  (Attention son deuxième texte fait une quasi apologie de la pédophilie)

 

 

 

   Claude.

 

19 juin 2010

L'Utopia déprogramme un film Israêlien

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Le journal La Dépêche du Midi nous apprend que l'Utopia vient de déprogrammer temporairement un film Israëlien, « À 5 heures de Paris », en réponse à l'offensive d'Israël sur le cargo Turc (source). Assaut ayant fait dix-neuf morts, trente-six blessés coté passagers et cinq blessés du coté des soldats Israëliens d'après ce communiqué de l'AFP. Signalons également au passage, que le film déprogrammé a été réalisé avec l'aide de subventions gouvernementales.

Cet article de la Dépëche est hautement intéressant, un exemple type de ce que la société des médias produit aujourd'hui. C'est la journaliste Sylvie Roux qui a écrit cet article. Elle a choisi de présenter deux points de vue opposés, celui de Anne-Marie Faucon, Codirectrice des cinémas Utopia et celui de Serge Regourd, Professeur de droit de la communication et de droit de la culture à l'université de sciences sociales.

Dés le début le ton est donné et l'argumentation développée par Serge Regourd est très faible. La déprogrammation est vue comme une censure, ce qui n'a aucun sens car l'Uopia n'est pas une autorité. Le film est d'ailleurs visible dans 50 salles. La déprogrammation neutraliserait la diffusion de l'oeuvre. Cinq sur salles sur cinquantes, soit un dixième est-ce vraiment une neutralisation? Et Serge Regourd ajoute "je trouverais plus avisé et opportun que l'Utopia maintienne la programmation de ce film et qu'ils fassent un commentaire sur leur gazette comme ils le font habituellement". Le message est clair, si vous voulez parler d'Israël en mal, restez discret!

Les questions de la journaliste sont complètement orientées, à la limite du pathétique. Passons-les en revue pour les analyser:

* Est-ce le rôle d'un cinéma d'intervenir dans un problème politique de cette envergure ?

Comprenez bien simples cityoens, les problèmes politiques ne vous concernent pas, ne vous en mêlez pas. Et surtout n'utilisez pas le peu de moyens que vous avez (cinq salles de cinéma) pour militer.

Pensez-vous que ce type d'initiative puisse passer pour un acte antisémite ?

Il y a une réelle volonté d'amener sur un terrain glissant en sous-entendant que criquer le sionisme, c'est critiquer les juifs, et ça c'est être antisémite. D'ailleurs, c'est comme ça que la question est comprise puisque la codirectrive commence par répondre: " On peut dénoncer cette opération israélienne sans être antisémite" et même Serge Regourd commence par répondre "Je ne me permettrais pas de faire un procès de ce genre au cinéma Utopia.". Notons que cette question est quand même l'occasion pour la codirectrice de rappeller des fais très importants "Tous les Juifs ne cautionnent pas forcément la position d'Israël face aux Palestiniens.". Faits rappellés de longue date à E&R et qui nous semblent relever du bon sens.

Que reste-t-il du fameux slogan de mai 1968 « il est interdit d'interdire » ?

On nous ressort le coup du moralisateur qui vient dire que c'est mal d'interdire. Encore une fois, deux poids deux mesures. La dépêche pose cette question à l'Utopia mais la poserait-elle à Dieudonné ou Jean-Marie Le Pen? La réponse est non.

 

Au final une belle leçon de politiquement correct de la dépêche servi admirablement par des questions sur-réalistes. Un  modèle de manipulation à retenir, et à utiliser la prochaine qu'un ignorant vous vantera les mérites de nos journalistes.

 

Romain.