Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

11 février 2017

Un retour sur la projection du film sur Hugo Chavez à Toulouse

DSC_9064.JPGLa rencontre organisée par les camarades toulousains fut un beau succès. Vincent Lapierre (vous savez, le petit blouson noir tout seul face aux hordes d'antifas et de sionistes et qui dit "j'ai pas peur de toi") était invité à présenter son documentaire sur Chávez réalisé avec Stéphane Condillac. Ou plutôt la première partie traitant de la prise du pouvoir; la deuxième - l'exercice du pouvoir - étant encore en préparation. Succès aussi au point de vue quantitatif : entre 70 et 80 personnes avaient fait le déplacement. C'était pas le Zénith mais on n'est plus dans la confidentialité.

Tout d'abord, nous appréciâmes tous la qualité formelle du film. C'est important le formel : le discours le plus véridique, le plus sincère qui soit, s'il n'est pas formellement abouti ne rencontrera pas son public. De plus, la forme (d'un discours, d'un livre, d'un film, mais aussi d'un combat de boxe) est toujours un reflet du fond. En l'occurrence, c'est un beau documentaire au format adéquat, ni trop long, ni trop court, agréable à regarder. Il n'est pas un exposé "militant" aride, ni un dégoulinant conte sentimentale; un élégant équilibre entre émotion et compréhension mentale. Un autre aspect de la réconciliation ?

Ensuite, nous pûmes mesurer, par la discussion qui suivit, la pertinence politique de cet examen de l'expérience chaviste pour ce qui nous concerne, à savoir une compréhension juste et critique nous permettant d'apprendre des erreurs et des succès, des différences entre les réalités vénézuéliennes et françaises, du tempérament national aux conditions économiques et sociales. Loin d'être un monument thuriféraire à la gloire d'une nouvelle "idole" populiste, c'est un véritable travail de compréhension et d'exposition qui, c'est certain, donnera du grain (intellectuel) à moudre pour notre entreprise politique de réconciliation.

Les débats furent intelligents, parfois animés, toujours courtois. Et surtout pertinents ; ce fut l'occasion de confronter des points de vues différents qui sont autant de points de départ d'une synthèse politique, d'un processus d'unité dont la diversité des gens présents interdit de confondre avec l'uniformité.

Merci donc à tous et à bientôt pour de nouvelles aventures.