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04 avril 2019

Gilets Jaunes Acte XVIII à Toulouse

Les médias, les lobbies, l’argent, l’UE et la violence toujours au cœur des débats du mouvement des Gilets Jaunes

 

 

  Pour les Gilets jaunes toulousains, il ne fait aucun doute que les médias sont les propriétés de quelques milliardaires dont ils servent les intérêts, interdisant toute pluralité d'opinion. Ils n'ont pas pardonné les propos insultants à leur endroit, tenus par certains journalistes et chroniqueurs de médias dominants. Les Gilets Jaunes ne sont dupes ni de leurs mensonges incessants, ni de leur dépendance du gouvernement qui nomme le président de France Télévision. Ainsi les médias sont mis en accusation, même si pour certains gilets jaunes la prise de conscience ne s'est faite que tardivement et grâce à Internet. C'est bien par ce moyen qu'ils sont parvenus à acquérir une culture politique suffisante à la compréhension du rôle joué par les relais médiatiques soumis à une classe politique elle-même toujours plus soumise au grand capital. C'est à regret qu'ils déplorent que tout ce qui devrait revenir au peuple revient au cac40, aux grandes entreprises ou encore dans les poches de nos dirigeants et leurs amis. L'argent va aussi dans l'intérêt de la dette: "je n'ai rien demandé", déplore un gilet jaune.
Ainsi, davantage informés par Internet que par les médias dominants, les Gilets Jaunes ont compris que ce sont les puissances d'argent (les "banksters"), l'UE, les lobbies, particulièrement d'armement, mais aussi la Commission européenne, "ceux qui sont encore plus en haut", le lobby atlanto-sioniste", "la communauté ...", qui gouvernent réellement la France. Pour exemple, le président de la BCE est un ancien de Goldman Sachs... Selon un Gilet Jaune, même si les médias voulaient nous faire croire que c'est normal, les conflits d'intérêts demeurent partout et les élus n'ont aucun intérêt à lâcher le pouvoir.
 
La présence d'un drapeau Vénézuélien en solidarité à la résistance à l'impérialisme du nouvel ordre mondial montre une prise de conscience de ce que c'est partout dans le monde que l'étau se resserre sur les populations.
 
Quant à l’UE, selon certains Gilets Jaunes il faut "remettre en cause les traités. Pour d'autres telle qu'elle est, l'Europe n'est pas réformable. En tout état de cause chaque pays devrait pouvoir appliquer sa propre politique nationale.
Enfin, en ce qui concerne la violence comme moyen d'acces aux revendications, les Gilets Jaunes à priori sont contre , mais "on n'obtient rien sans la violence". D'autre part, elle est légitimée par ceux qui ont été victimes de la violence des forces de l'ordre, ou en ont été les témoins: qui d'un couple bousculé, qui d'un handicapé se voyant enlever son masque. Trop c'est trop. Une Gilet Jaune se souvient qu'en 68 il y avait De Gaulle, mais ce n'était pas comme ça ! Est-ce le "non" ou le nom de Macron qui entraîne la violence?
Pour conclure, on ne peut ignorer qu’il se passe quelque chose que Macron ne peut continuer à ignorer. Il doit partir ou changer de politique.
 
ER31

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