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18 juin 2014

Retour sur un face-à-face tendu avec les contre-manifestants

Saluons le courage des participants au Jour de colère 3ème édition, qui a eu lieu à Toulouse le 5 avril dernier. Il est en effet remarquable qu'une telle manifestation, rassemblant des défenseurs des valeurs traditionnelles, et donc estampillée « extrême-droite » par le système, ait pu se tenir à Toulouse, ville à forte population anarcho-gauchiste et anti-fasciste.

 La manifestation, place du Capitole, à laquelle participaient  l'association « tradi-catho » Civitas, le collectif Journée de Retrait de l’École (JRE), la Manif pour tous, ainsi que d'autres sympathisants, a en effet été perturbée par une contre-manifestation d'antifascistes vindicatifs vociférant insultes et menaces. Ce n'est que grâce à l'interposition efficace des CRS que les intervenants ont pu s'exprimer à la tribune jusqu'au bout. Il y eut quand même des incidents : un jeune militant deCivitas agressé, une terrasse de café saccagée, un CRS blessé par un projectile au visage, et une dizaine d'antifascistes interpellés. Ainsi, quoiqu'en dise l'AFP, et tous les autres journaux mainstream à sa suite, les violences n'ont bien été causées que par les contre-manifestants !

 Cette hostilité, prévue par les organisateurs, a donc justifié un dispositif de sécurité draconien autour de la tribune : « muraille » de barrières métalliques, service d'ordre nombreux, masqué et vêtu de noir (ce qui leur donnait, c’est vrai, un air assez patibulaire), et pour finir « mur » de CRS. Une vraie place forte. A l'intérieur des barrières, peu de monde certes, et l'AFP a cru pouvoir affirmer que les participants à la manif n'étaient qu'une douzaine 1 .Ils étaient bien plus nombreux, mais éparpillés sur la place du Capitole. Pourquoi éparpillés? C'est évidemment l'agressivité des antifascistes, ainsi que la peur d'être photographiés par les RG ou par ces mêmes antifascistes spécialistes du flicage, qui ont empêché les sympathisants d'approcher plus près de l'estrade. Agressivité gauchiste qui explique également   pourquoi les membres du service d'ordre étaient masqués: par sécurité tout simplement. Faisons remarquer au journaleux de La Dépêche 2 qui s’est ému de ces masques que beaucoup d'antifascistes avaient, eux aussi, et c'est dans leurs habitudes, un foulard sur le visage 3.

C'est donc dans ce climat tendu que les différents intervenants auront exprimé leur colère et leurs idées : rejet de la théorie du genre à l'école, rejet du mariage homosexuel, dénonciation de l'insupportable corruption de nos dirigeants, amour d'une France forte de ses valeurs traditionnelles et universelles, qui doit assumer son rôle de « fille aînée de l’Église ». Une manifestation qui valait la peine d'être organisée; et qui a représenté pour quelques heures un bastion de résistance au cœur de Toulouse. Vivement la prochaine édition.

 

 

 

Lucien Zimmerwald pour E&R Ariège

 

  1. fr.news.yahoo.com/centaine-manifestants-jour-col%C3%A8re-%C3%A0-lille-rixes-%C3%A0-190104020.html
  2. www.ladepeche.fr/article/2014/04/07/1857899-fallait-interdire-manif-extreme-droite-jour-colere-toulouse.html
  3. www.egaliteetreconciliation.fr/Jour-de-Colere-a-Toulouse-la-myopie-de-La-Depeche-du-Midi-24609.html     

 

Commentaires

Je vous vante pour votre critique. c'est un vrai charge d'écriture. Développez

Écrit par : serrurier paris 18 | 21 juillet 2014

Je vous félicite pour votre exercice. c'est un vrai boulot d'écriture. Poursuivez .

Écrit par : cliquez ici | 11 août 2014

Les commentaires sont fermés.