10 mars 2011
Militantisme et savoir-vivre
Le militant, par ses activités, est bien souvent amené à investir l'espace public. Tractage, collage d'affiches ou d'auto-collants, autant d'activités qui vont marquer le terrain. Se pose alors une question : jusqu'où aller ? Trop, c'est risquer d'importuner les passants, risquer d'énerver par une affiche sur une façade vierge qui sera considérée alors comme une « pollution ». Risquer aussi parfois des sanctions financières [1]. Trop discrète, l'action ne sert à rien. La question de l'éthique se pose donc inévitablement au militant.
Enfin visiblement pas à ceux qui collent pour le Front de Gauche à Toulouse.
Cette affiche sur le mur du cimetière est relativement choquante. Ne devrait-il pas y avoir des lieux préservés de l'affichage sauvage. A moins que ce lieu ne soit une contrainte obligatoire pour les potes à Mélenchon, le seul où les électeurs ont l'âge de croire à toutes ces promesses.
Romain pour E&R Midi.
[1] Un exemple ici avec le NPA. Mais bien d'autres existent.
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