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20 décembre 2009

La tribune de Sarkozy sur l’identité nationale

Le débat sur l’identité nationale nous réserve bien des surprises. Enfin, pour quelqu’un d’initié à minima, comme toi cher lecteur, ces surprises n’en seront sans doute pas. A ce sujet, notre Président bien aimé s’est adressé aux cadres (entendons par cadre, les nouveaux cadres, moyens, machines à obéir) via une tribune publiée dans Le Monde. Ce texte était intéressant dans la mesure ou il prétendait apporter une contribution au débat, mais en vérité ne traitait pas vraiment de la question du moment : En substance, qui sommes nous après trente années de mondialisme ? En outre, il était plutôt destiné à apaiser les inquiétudes du cadre moyen face au péril vert. Pour quelle raison ? Mais parce que le cadre moyen, se fiche comme d’une guigne de savoir qui il est, tant qu’il peut continuer de s’acheter des babioles, en pleine tranquillité.

Ce texte est d’une limpidité absolue quant au message que veulent faire passer nos sinistres aux classes moyennes : Vous avez peur de l’islam n’est pas ? N’ayez aucune crainte. Nous sommes là, nous veillons au grain. Avec nous, les mahométans cesseront de salafiser nos terroirs.

Bien. Cependant, il est trop facile, et ,ô combien utile d’axer le sulfureux débat sur cette communauté en particulier. Je rappelle pour ceux qui auraient la mémoire courte que pas plus tard que cet été, la Librairie « Résistance » du XVIIème arrondissement de Paris a été saccagée par la milice communautaire LDJ. Partant du principe que les valeurs républicaines constituent l’un des piliers de notre identité nationale (et ce n’est pas les grands médias qui me contrediront), il est clair que cet incident, largement passé sous silence, a porté un coup aux grands principes qui font que ce pays est ce qu’il est, ou du moins, tente de rester ce qu’il a été.

Si le débat sur l’identité nationale se veut un minimum cohérent, on doit inclure dans celui-ci les questions relatives aux agissements de toutes les communautés présentes sur le territoire. Y compris des communautés qui n’existent pas.

Maxime